Sébastien Bordel
Titulaire d'un Mastère II (Bac + 5) de Géométrie Algébrique
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Montpellier, le samedi 4 mai 2013. Systèmes linéaires de deux équations à deux inconnues. Devoir de Maison niveau 2onde.
Montpellier, le vendredi 3 mai 2013. Pythagore, Thalès, cosinus, droite des milieux, droites remarquables. Exercice de synthèse niveau 4ème.
Suite au cours du 22/01/2013, deux remarques sur la démonstration de propriétés du chapitre de 1ère S sur les variables aléatoires.
1) Pour prouver la relation de König-Huygens, on doit entre autres montrer l'égalité:
[Somme sur i=1,...,n des (Pi).(Xi)²] = E(X²),
où X est une v.a. réelle, définie sur un univers des issues Oméga et où les probabilités Pi sont définies par:
Pi = P(X=xi).
Par ailleurs, n'oublions pas que l'espérance de la v.a. X² est donnée par la formule:
E(X²) = [Somme sur j=1,...,m des P(X²=Yj).Yj],
où les Yj sont les valeurs (réelles) positives prisent par la v.a. X². Ensemblistement, on a dans Oméga,
(X²=Yj) = (X=+Racine carrée de Yj) U (X=-Racine carrée de Yj),
réunion de deux ensembles (nous préciserons que l'un au moins est non vide), disjoints (dès que Yj est non nul). Donc, en termes de probabilistes:
P( X²=Yj) = P(X=+RYj) + P(X²=-RYj)
où, comme toujours, si un ensemble est vide, sa probabilité est nulle.
E(X²) = {Somme sur j=1,...,m des [P(X=+RYj) + P(X=-RYj)].Yj}
Précisons que pour tout j de [[1;m]], il existe au moins un et au plus deux i de [[1;n]] tel(s) que Yj=(Xi)² (revoir si besoin les antécédents de la fonction x |--> x²).
Dans le cas où il en existe deux, soient k et l ces deux indices, on a alors Xk=-Xl. Ainsi
E(X²) = [somme des (Xi)².P(X=Xi) sur les i tels que Xi>0] + [somme des (Xi)².P(X=Xi) sur tels que Xi<0].
S'il existe un i tel que Xi=0, le terme correspondant 0.P(X=0), étant nul, n'influe pas sur l'espérance. Ainsi
E(X²) = [Somme des (Xi²).P(X=Xi) sur tous les i de 1 à n],
Conclusion: comme, par choix des notations, P(X=Xi) = Pi, E(X²) s'exprime simplement en fonctions des "Pi de X", selon la relation mentionnée en violet ci-dessus.
Exemple: soit l'expérience aléatoire modélisée par le triplet (Oméga, P, X):
- Oméga = {a,b,c,d};
- P : Oméga --> [[0;1]] définie par P(a)=0,1 ; P(b)=0,2 ; P(c)=0,4 ; P(d)=0,7 ;
- X : Oméga --> IR définie par: X(a)=-1 ; X(b)=0 ; X(c)=1 ; X(d)=2 .
E(X²) = 0,1.(-1)² + 0,2.0² +0,4.1² + 0,7.2²
E(X²) = 0,1+0+0,4+2,8
E(X²) = (0,1+0,4)+2,8
E(X²) = 3,3.
Les parenthèses de l'avant dernière ligne regroupent les termes 1.P(X=1) = 0,1 et 1.P(X=-1) = 0,4 dont somme vaut 1.P(X²=1) = 0,5.
2) Il est possible de s'y prendre en deux fois pour démontrer la relation
V(aX+b)=a²V(X).
- D'abord montrer que pour toute v.a. Y et pour toute constante réelle b
V(Y+b)=V(Y);
- Ensuite, remarquer que si X est une v.a., alors, pour toute constante réel a, aX est aussi une v.a.. On peut donc écrire:
V(aX+b)=V(aX).
Il ne reste plus qu' prouver que
V(aX)=a²V(X).